17 avril, 2016
03 juillet, 2015
27 juin, 2015
CHEIKH ANTA DIOP
On écrit sur Wikipédia, "Ses thèses restent aujourd'hui discutées, et sont peu reprises dans la communauté scientifique en particulier au sujet de l'Égypte antique. Cheikh Anta Diop a cependant été un précurseur pour ce qui concerne l'importance et l'ancienneté de la place des Africains dans l'histoire, confirmée par les études actuelles.
Il a dérangé et a été sévèrement critiqué. Ainsi pour l'égyptologue Jean Yoyotte, « Cheikh Anta Diop était un imposteur. Un égyptologue incapable de lire le moindre hiéroglyphe »
les résultats les plus récents de la recherche obtenus conjointement dans les domaines de la paléontologie, de l'archéologie et la génétique présentent une forte cohérence d'ensemble et une convergence remarquable confirmant la validité de la théorie de l'origine monogénétique et africaine de l'homme moderne (homo sapiens sapiens). C'est pourquoi, aujourd'hui, cette théorie recueille l'accord du plus grand nombre des savants dans le monde. Dès 1962, à partir de l'analyse des résultats de la paléo-anthropologie humaine et de l'archéologie déjà acquis et disponibles à cette époque, Cheikh Anta Diop avait soutenu la théorie de l'origine monogénétique et africaine de l'homme moderne, notamment dans son étude intitulée "Histoire primitive de l'Humanité. Évolution du monde noir". Mayou yalla la Cheikh amone. Weddi guiss bokou ci ! até yalla ngui ni !
Ils ont réfuté l'existence d'Adam et Eve, aujourd'hui, avec les recherches sur l'ADN on parle d'Eve mitochondriale qui signifie en d'autres termes que nous avons tous hérité notre ADN mitochondrial d'une même femme !
Le plus bizarre pour moi est qu'on en parle très peu. Et si on avait trouvé le contraire, on nous aurait tympanisé ! Bagn Bagn beugg, nitt dafa gnoul, sopékou nak ak fouri dafay am ! (rires)
25 juin, 2015
"Souffle" : poème de l'écrivain sénégalais Birago Diop
Souffle
Ecoute plus souvent
Les Choses que les Etres
La Voix du Feu s’entend,
Entends la Voix de l’Eau.
Ecoute dans le Vent
Le Buisson en sanglots :
C’est le Souffle des ancêtres.
Ceux qui sont morts ne sont jamais partis :
Ils sont dans l’Ombre qui s’éclaire
Et dans l’ombre qui s’épaissit.
Les Morts ne sont pas sous la Terre :
Ils sont dans l’Arbre qui frémit,
Ils sont dans le Bois qui gémit,
Ils sont dans l’Eau qui coule,
Ils sont dans l’Eau qui dort,
Ils sont dans la Case, ils sont dans la Foule :
Les Morts ne sont pas morts.
Ecoute plus souvent
Les Choses que les Etres
La Voix du Feu s’entend,
Entends la Voix de l’Eau.
Ecoute dans le Vent
Le Buisson en sanglots :
C’est le Souffle des Ancêtres morts,
Qui ne sont pas partis
Qui ne sont pas sous la Terre
Qui ne sont pas morts.
Ceux qui sont morts ne sont jamais partis :
Ils sont dans le Sein de la Femme,
Ils sont dans l’Enfant qui vagit
Et dans le Tison qui s’enflamme.
Les Morts ne sont pas sous la Terre :
Ils sont dans le Feu qui s’éteint,
Ils sont dans les Herbes qui pleurent,
Ils sont dans le Rocher qui geint,
Ils sont dans la Forêt, ils sont dans la Demeure,
Les Morts ne sont pas morts.
Ecoute plus souvent
Les Choses que les Etres
La Voix du Feu s’entend,
Entends la Voix de l’Eau.
Ecoute dans le Vent
Le Buisson en sanglots,
C’est le Souffle des Ancêtres.
Il redit chaque jour le Pacte,
Le grand Pacte qui lie,
Qui lie à la Loi notre Sort,
Aux Actes des Souffles plus forts
Le Sort de nos Morts qui ne sont pas morts,
Le lourd Pacte qui nous lie à la Vie.
La lourde Loi qui nous lie aux Actes
Des Souffles qui se meurent
Dans le lit et sur les rives du Fleuve,
Des Souffles qui se meuvent
Dans le Rocher qui geint et dans l’Herbe qui pleure.
Des Souffles qui demeurent
Dans l’Ombre qui s’éclaire et s’épaissit,
Dans l’Arbre qui frémit, dans le Bois qui gémit
Et dans l’Eau qui coule et dans l’Eau qui dort,
Des Souffles plus forts qui ont pris
Le Souffle des Morts qui ne sont pas morts,
Des Morts qui ne sont pas partis,
Des Morts qui ne sont plus sous la Terre.
Ecoute plus souvent
Les Choses que les Etres
La Voix du Feu s’entend,
Entends la Voix de l’Eau.
Ecoute dans le Vent
Le Buisson en sanglots,
C’est le Souffle des Ancêtres.
Birago Diop
26 novembre, 2007
Donosti CUP 2007
Mon discours d'introduction du tournoi sur You Tube
20 mars, 2007
Le football de rue et la formation de jeunes footballeurs
Pour un référentiel sénégalais « centre de formation aux métiers du football », il est important et même nécessaire de partir des réalités du football depuis le début de la pratique en tenant compte de toutes les valeurs environnementales. Le constat que je fais est que :
- D’une part, nous savons globalement où nous allons (former des jeunes à la pratique du football de haut niveau et aux différents métiers qui tournent autour)
- D’autre part, nous utilisons, sur le plan sportif, les voies et moyens utilisés partout ailleurs (principalement en France) pour y arriver.
Parviendrons nous, en y allant de la même manière que pour des jeunes européens, à y arriver avec plus de chances sachant que l’on part avec des jeunes qui ont eu au départ un vécu, une histoire et un environnement différents ?
Je dis « plus de chances » parce qu’à valeurs égales ce n’est pas la peine ; on ne passera pas !
A mon avis, nous sommes confrontés à deux réalités :
- Les besoins du football africain
- Les besoins du football de haut niveau
En effet, si le football africain a besoin de se faire une place dans les compétitions internationales, le haut niveau cherche des valeurs individuelles « extraordinaires » plus pour faire la différence que pour faire une substitution aux valeurs locales (avec un certain « plus » culturel, morphologique, physique…)
L’opération qui consiste à prendre des jeunes africains que l’on place dans des centres de haut niveau est une opération déjà faite en Europe (France, Hollande, Angleterre,…) et dont les résultats sont connus avec plus de fiabilité et d’assurance à travers l’exemple des jeunes africains nés en Europe. C’est une production sans valeur ajoutée qui ne répond que très peu à la demande du haut niveau actuel.
Cette dernière opération convient cependant au football africain qui trouve en ces jeunes une forte valeur qui s’ajoute à ce qui se fait localement pour compléter les équipes nationales sur plusieurs points : nivellement des valeurs tactiques, moins de folie, plus de professionnalisme et plus de compétitivité.
Pensez vous que les européens vont favoriser la formation de jeunes qui, tout en ne leur apportant pas du nouveau, apporteront un grand plus aux équipes africaines pour ces dernières les fasse éliminer en coupe du monde comme l’a été la France en 2002 ?
Non ! Le manque à gagner devra se combler par une différence, une valeur ajoutée, un démarquage qui permettra, face à un jeune de chez nous, à un recruteur de dire au club « voici autre chose ! » Et que cette autre chose apporte un grand plus qu’il nous appartiendra d’exhiber à tout instant.
La formation à l’européenne est calibrée sur un jeune qui y vit. Notre faute aura été de ne pas calibrer la formation que nous dispensons à nos jeunes. Avant la mise en place des centres de formations, des africains quittaient l’Afrique pour intégrer des clubs européens. Ceux-ci avaient des capacités techniques extraordinaires et apportaient un plus :
« De la folie » au jeu (Salif Keïta, Eusébio,…).
D’où venaient ces qualités s’ils n’ont pas fait de centre de formation ?
Cette question montre que sur place en Afrique on a des éléments de formation qui peuvent être aussi efficaces que la formation européenne. C’est sur ces éléments qu’il nous faudra nous baser pour calibrer notre modèle de formation.
Ses éléments sont essentiellement constitués de la pratique du football de rue à la quelle s’ajoute une compétition locale basée sur des équipes de quartier ainsi que sur les compétitions dans le cadre des activités de vacances. Partir de ces données, les organiser pour mettre en place ce référentiel qui tiendrait compte de réalités culturelles et historiques mais aussi du vécu du jeune depuis ses débuts pour en faire un prolongement par continuité avec la formation.
Pour les jeunes qui viennent chez nous (13 ans), c’est le football de rue ainsi qu’un travail effectué au sein des écoles de football qui sont plus des centres d’animation sportive que des lieux de préformation. Nous devons aller vers une connaissance des valeurs (quantitativement et qualitativement) de ce football de rue. Le travail consistera à aboutir au haut niveau dans tous les aspects (technique, tactique, physique et mental) rien qu’en perfectionnant les valeurs de ce football de rue ou en les intégrant dans le travail de perfectionnement technique et tactique. En d’autres termes, comment orienter le choix des exercices proposés pour garder les valeurs du football de rue et constituer une continuité avec les nouveaux éléments de la formation.
C’est fort de ce raisonnement que je me propose de faire un inventaire de tous les jeux de football de rue du Sénégal et de les étudier pour essayer d’en tirer une utilisation en préformation pour le travail des facteurs de l’entraînement.
Confrontés à la difficulté de l’espace, les jeunes des rues jouent dans les espaces qu’ils ont. Une ruelle, la cour de la maison, autour du terrain de football occupé par les grands,…
Durant toute l’enfance, le jeune sénégalais se forme avec ses camarades à travers une panoplie de jeux institués depuis plus d’un siècle et qui résultent d’un patrimoine culturel bien déterminé. Ne pas le couper de ses réalités tout en lui permettrant d’arriver au haut niveau, c’est aller chercher dans ses jeux d’enfance, les exercices « perfectionnés » de sa préformation et plus tard de sa formation.
On distingue les jeux de football suivants :
Le « DOUGAL BUT GOAL » : celui qui marque devient gardien
Le « DOUGAL BUT TOGLOO SA MOROM » : marquer pour éliminer
Le « DOUGAL BUT TOOG » : le buteur se qualifie
Le « MBËK JOUER » : jeu de tête plus jeu normal
Le « PETITS CAMPS » : jeu avec petits buts sur la rue
Le « GRANDS CAMPS » : jeu avec gardiens de but sur la rue
Le « CENTRER MBËK » : centres devant les buts
Le « QUATRES CAMPS » : jeu individuel à 4 avec 4 petits buts
Le « DIGUE BI » : taureau
Le « LAAL DEUX FOIS TOOG» : jeu de passes à une touche
Le « BENNE CAMP » : opposition avec but unique
Le « GLADIATEUR » : jeu de groupe avec tacle sur le porteur
Le « DOUTËNTÈ » : jeu de dribble dans un groupe
Le « TËL » : jonglage avec compétition (qui arrive à 100 le premier)
Le « TENTER » : marquer sur un petit but sur une longue distance
Le « PENALTY » : série de penalty entre 2 joueurs
Le « SIX BUTS » : tir au but
Le « TECHNIQUE » : jonglage en groupe
Le « 2 mi-temps 4 tass » : match de compétition
Nous allons prochainement faire un bilan technique de ces différents jeux pour déduire leur niveau d'applicabilité dans un centre de formation moderne version sénégalaise.
A SUIVRE ...
24 janvier, 2007
"Faites Vous plaisir les gars"
Je me propose ici d’analyser cette phrase dans le but de lui donner une teneur, une signification et un entendement qui puisse éclairer le jeu de nos jeunes. Ce projet demande une définition de la notion de plaisir qui puisse permettre de répondre aux questions suivantes :
- Que représente cette phrase dans un environnement sportif faite de compétition ?
- Ne doit on pas redéfinir le concept de « se faire plaisir » pour l’avenir sportif de nos jeunes dans un contexte professionnel où l’enjeux prime sur le jeu ?
- En d’autres termes ; suffit il de « se faire plaisir » pour atteindre les objectifs ?
Je m’appuierai sur quelques auteurs en philosophie pour construire une réflexion pouvant répondre à l’ensemble de ces questions.
Dans la recherche de plaisir, puisque le corps humain admet un seuil au-delà duquel le plaisir se transforme en douleur, on est tenté de s’arrêter pour éviter l’ennui qui peut en découler. C’est pourquoi Stendhal disait : « le plaisir le meilleur est court et vif ». En recherchant continuellement le plaisir on va se livrer à une succession d’actions courtes et vives vécues intensément. On ferait alors comme Don Juan qui passe à une autre conquête pour éviter l’ennui et le sérieux. C’est de la pure séduction. Il apparaît clairement, du fait que l’action sportive s’inscrit dans un cadre de compétition et d’interaction, qu’on ne peut pas s’adonner à ce libertinage qui consiste à prendre du plaisir sans avoir à en payer les conséquences.
Le plaisir sportif devra, à mon avis, se départir de toute forme de séduction pour être définit autrement. En effet, le donjuanisme qui part de la somme d’actions vives choisies, ne saurait s’appliquer à une action sportive faite de temps forts et de temps faibles, d’attaque et de défense, de but marqué et de but encaissé, … en bref, d’une succession de bons et de moins bons. Ici, le plaisir vif est vite enterré par l’ennui et le sérieux qu’il faut pour conserver les acquis.
Il faut surtout un plaisir calculé et modéré par ses conséquences et par les interactions dues au jeu du football. On est vite contre-attaqué avant même d’avoir eu le temps de savourer son action aussi séduisante qu’elle soit. On ne doit pas non plus craindre les conséquences de ses actions ni les contraintes physiques qui en résultent.
On devra alors prendre le plaisir dans toute la globalité de l’action sportive depuis le début jusqu’à la fin. Ceci voudra dire que les actions vives et plaisantes de la partie ne sont pas tout de suite comptabilisées. On attendra la fin de la partie. Et là, si le résultat est favorable, ce sera une explosion émotionnelle d’une satisfaction globale. Un plaisir au bout du compte qui peut être décomposé par l’équation suivante :
Résultat = plaisirs + contraintes
L’inconnu ici est le résultat sportif qui n’est jamais joué d’avance. Une équation qui a un ensemble de solutions S = {Joie, Peine, mitigé} dont les éléments correspondent à la victoire, la défaite et le match nul.
On s’aperçoit que, quel que soit le résultat, le plaisir existe toujours comme terme d’une somme qui donne le résultat. Mais va faire comprendre cela à un jeune qui perd un match ! La difficulté qu’on aura renvoi au caractère éphémère du type de plaisir à tirer de l’action du jeu de football.
C’est pourquoi je pense que, demandant à nos jeunes de « se faire plaisir » on ne leur garantit pas la joie et la gaieté. Eux ne retiendront que le résultat. Pendant ce temps, même en cas de défaite, on se sera régalé et peut être qu’on aura les moyens de tirer satisfaction de leurs actions en argumentant l’expression technique et le progrès obtenu grâce au travail qu’on aura mis en place nous éducateurs. C’est la même dose de plaisir que peut avoir le spectateur qui aura assisté à un spectacle. Mais le jeune acteur a lui besoin de plus que de se faire un plaisir à la « Don Juan » : il veut la joie finale et on le sait. Je pense donc, qu’en leur disant « faites vous plaisir » c’est notre propre plaisir qu’on cherche.
Cette joie finale est un plaisir qui dure au maximum le temps qui sépare une victoire de la prochaine défaite. Si elle est bonne pour le moral du groupe, elle ne se trouve pas dans l’action mais au terme de celle-ci avec tous les risques d’une déception. A mon avis, il faut aborder le plaisir en terme de passion professionnelle comme l’a fait Serge CARFANTAN (Docteur agrégé de philosophie, professeur à l’université de Bayonne et au lycée Victor Duruy, Mont de Marsan, France) en disant :
« Il y a un plaisir de dessiner pour le dessinateur, un plaisir de jouer de la musique pour le musicien, de monter des briques pour le maçon, de servir un client pour l’épicier. Il y a un plaisir de faire qui se rencontre dans le mouvement de l’action bien faite. Ce plaisir n’est pas de l’ordre de la joie d’un résultat, il est plus modeste. »
Ce plaisir ainsi décrit est le plaisir de l’action on dit : « Le plaisir d’écrire accompagne l’acte d’écrire. ». Ici, le plaisir de jouer au football accompagne toutes les actions du jeu : les belles et les moins belles, les séduisantes et les moins. On n’a pas besoin de prendre ce plaisir tout comme on ne chercherait pas ce qu’on a déjà trouvé. Le geste bien accompli ne donne pas le plaisir, c’est le plaisir de l’action qui donne au geste sa finesse. Pour celui qui aime le football, c’est un plaisir d’être de la partie quelle que soit sa fonction, le geste ne modifie pas cet état. Dès lors qu’elles sont animées par le plaisir de l’action du jeu de football, toutes les actions sont belles : les temps forts et les temps faibles, les attaques et les défenses, le dribble et le contrôle, … toutes se valent et s’accompagnent d’un art.
Il est donc, à mon avis, aberrant et pléonastique de demander à un jeune passionné de football, de se faire plaisir dans le jeu puisque le jeu en lui-même est un plaisir. C’est comme qui dirait « Tuez le mort »
18 janvier, 2007
"Aux âmes bien nés..."
Tomas Ryan-Vig n'avait que 13 ans en cette journée du 24 mai 2004 quand le ciel décida qu'il ne pu rester avec nous dans ce bas monde lui otant si brusquement à l'affection de ses parents. Aujourd'hui, la promotion des 93 de l'Institut Diambars, qui a fait son entrée en novembre 2006, porte le nom de Tomas Ryan-Vig.
On se demande alors, à des milliers de kilometres de sa ville natale, comment ce nom à traversé les mers et les continents, les peuples et les races, les coutumes et les cultures pour attérir si loin ? la réponse à cette question est juste que le bienfait n'a pas de frontière. La générosité, la sensibilité aux difficultés des autres, le sens du partage et l'amour de l'autre sont autant de qualités qui ont fait de ce jeune citoyen du monde un héros mais un des temps modernes.
Tomas aimait le football et supportait Arsnal. Cette âme de 13 ans était marquée par l'oeuvre de Patrick Vieira membre fondateur de Diambars. Il faisait ainsi partie de cette large famille "Diambars" qui étend ses tentacules à travers le monde (Sénégal, France, Angleterre, Norvège, USA). Un membre très actif de ce réseau à travers le démembrement "Diambars UK". Il était tellement passionné par le caractère caritatif de Diambars, qu'à sa mort, ses parents ont déclaré aux amis de la famille qu'il ne fallait pas envoyer de fleur. Pour eux, faire une donnation au profit de Diambars était beaucoup plus approprié à la mémoire de leur regrété enfant.
Touchés par le geste de cette famille atristée, les membres de Diambars, conduits par Saër Seck, Patrick Vieira, Jean Marc Adjovi-Boco et Bernard Lama, ont décidé de baptiser la nouvelle promotion 2006-2011 "Promotion Tomas Ryan-Vig". Toutes les valeurs sportives prônées par les différentes chartes éthiques sportives du monde se trouvent véhiculées par cette union des coeurs autour d'un projet visant l'éducation de jeunes en difficulté, qui sont simplement des enfants du monde. C'est dans ce lien très fort qui nous lie, nous africains, avec ce fils venu d'un autre continent, que nous trouvons les vertues qui nous sont chères : l'amour, la solidarité, l'union dans la diversité, la paix, l'humain... et c'est ensemble que nous disons non au racisme. Si tous les enfants du monde étaient comme Tomas, le racisme serait un phénomène en voie de disparition.